pour finir les années 60
Et voici COlargol,
Petit ours qui veut toujours chanter alors qu'il n'est pas doué pour cela.
Mais peu importe, il chante et chante encore.
Il va jusqu'au bout sans jamais se décourager.
Le courage, oui, voilà bien le sujet de notre vie à tous.
Lorsque les rêves s'éloignent à grands pas, le courage seul permet de poursuivre un bout de chemin.
Pour parfaire la decennie, je parlerai des images de la nuit du 20 juillet 1969.
J'avais 8 ans, et nous étions toute la famille réunit devant l'écran. La nuit fut longue mais tellement palpitante que je m'en souviens encore, comme s'il s'agissait de la nuit dernière.
Je luttais contre le sommeil, resistant contre l'envie d'aller me lover au creux de mes draps. Il fallait rester éveillée pour ne pas râter l'évenement.
Comme la nuit du passage de la comète de Halley, les regards étaient levés vers le ciel et la lune.
Je pensais que l'on pouvait voir ce qui se passait là-haut. Voir ces premiers pas sur la lune.
Et même si l'on parle d'une supercherie de la part de la NASA , j'étais une enfant avec ses rêves.
Alors peu importe maintenant, les années ont passées mais le souvenir de cette nuit blanche devant la télévision est indélébile.
Alors peu importe maintenant, les années ont passées mais le souvenir de cette nuit blanche devant la télévision est indélébile.